lundi 22 juin 2015

Miami c'est fini !


Et voilà, après 18 mois de vie sous bulle paradisiaque, la réalité me rattrape.
Fin du VIE, expiration du visa...besoin de trouver la prochaine étape de ma jeune carrière de RH. Quand faut y aller...

Bilan ?
Au top.
Je me sens chanceuse d'avoir pu vivre près de la plage pendant un an et demi. D'avoir pu voyager dans les Caraibes et les US. Heureuse que les amis et la famille aient pu en profiter aussi. Car le bonheur n'est rien s'il n'est pas partagé. Du luxe.

J'ai surtout rencontré des gens formidables, venus des quatre coins du monde. Car la force de Miami réside dans sa diversité. Miami est une ville pleine de gens du monde entier qui ont tout laissé pour être là, on se recrée une famille avec ses nouveaux amis. C'est une ville tranquille et pourtant insaisissable, qui évolue chaque jour. C'est une ville de rêveurs, d'entrepreneurs, des business se ferment et s'ouvrent chaque jour. Je pense que je me suis fait des amis que je garderai longtemps. Ils me manquent. I left a piece of me in Miami.

Mes aventures se poursuivent à Buenos Aires, 8h30 d'avion, direction le Sud, le bout du monde.
Si vous souhaitez les suivre, cliquez ici ! Si vous avez des questions sur Miami n'hésitez pas à m'écrire contact.taararose@gmail.com

Bye bitches !
LTS

vendredi 28 novembre 2014

Un an déjà!

Voilà un an que je suis arrivéee à Miami.
Globalement l'expérience est plutôt positive. J'ai découvert un nouveau monde, rencontré plein de nouvelles personnes. À six mois de la fin de mon VIE je me sens toujours seulement de passage, temporairement installée et à vrai dire déjà sur le départ!

Je me suis approprié cette ville au départ étrangère et si étrange. J'y ai des repères, je commence à connaître les bons plans (les mauvais aussi), je croise parfois des gens que je connais alors que j'en connais peu (en même temps on traine tous aux mêmes endroits aux mêmes moments). 

Je me sens temporairement chez moi. Ce qui me manque le plus ce sont mes amis et ma famille. Parfois j'aimerai pouvoir les voir plus facilement. En semaine le décalage horaire ne facilite pas les contacts. Mais quand on veut on peut et j'ai réussi à maintenir certaines relations avec l'appui des réseaux sociaux. Meme si je rencontre des gens sympas ici, le sentiment d'être avec des gens qui nous connaissent depuis toujours est unique et irremplaçable.

On me demande souvent si ma vie me plaît ici. Comment ne pas apprécier le temps?! Décembre arrive à grands pas et il fait encore beau, beaucoup de soleil et des températures entre 15 et 30, pas de 
quoi se plaindre même en étant française! J'apprécie tous les jolis de coucher de soleil au bord de l'eau. Magique. 

J'aime aussi le fait que Miami reste une petite ville par rapport à Paris, Londres ou New York. Il y a moins de monde, moins de traffic, moins de stress et d'agressivité dans l'air.
Ce que j'aime moins...les médias américains...comment supporter leurs pages de pub intempestives et répétitives et comment ne pas devenir parano en les  écoutant. 
J'aime aussi être à ce carrefour culturel et découvrir plein d'anecdotes sur les cultures du continent américain, nord et sud. Surtout la bouffe je dois dire :) disons des anecdotes gustatives. Food is memory. 



Les gens parfois, on dit toujours que les gens à Miami sont superficiels. Malheureusement cela se retrouve dans l'apparence (culte du corps, muscu, régimed abracadabrants, chirurgie esthétique...) mais aussi dans les échanges entre les gens.
Les gens entrent facilement en contzct dans la rue, ne sont pas seulement cordiaux ou polis mais vraiment sympathiques. Et c'est tout. Les gens racontent leur vie sans réllement se livrer. J'ai l'impression que c'est difficile de tisser des liens forts, authentiques et durables ici. D'autant plus quand on est comme moi une étrangère, qui plus est de passage. Certaines personnes sont creuses, ils ne parlent que de banalités, aucun sujet de fond, aucune passion, aucun emportement, toujours ce politiquement correct américain. Enfin.

Dans l'ensemble je suis vraiment contente d'être ici. J'essaie d'apprécier chaque jour car je me rends bien compte qu'il s'agit d'une aventure unique. Et je suis prête pour la suite.


Broadway musicals !

Mon truc préféré aux Etats-Unis, c'est cette culture des comédies musicales. 
Depuis que je suis là j'ai vu Bullets Over Broadway de Woody Allen (génial, drôle et tous les éléments qui rendent Broadway si spécial), Rocky (étonnament passionnant), Evita (catastrophique), Aladdin (top!), et Cinderella (costumes et choré au top). 



J'en ai vu à Broadway à New York mais aussi à Miami où on a la chance d'accueillir les troupes en tournée nationale.
Je trouve ça vraiment exceptionnel, tous ces artistes qui se dépassent pour que l'histoire prenne vie, ces talents, ces rêves de gloire...l'American Dream! 

Au programme des prochains mois : The Book of Mormons en décembre, Beauty & the Beast and janvier et je vais essayer de voir Wicked en Mars. :)

lundi 3 novembre 2014

Halloween !

 Mon premier Halloween aux US :)
Le monde anglo-saxon ne rigole pas lorsqu'il s'agit de fêter les morts! Depuis plusieurs semaines les magasins se sont remplis de déguisements et accessoires en tous genres.
Trois options s'offrent à vous: choisir un costume qui fait peur (classique), choisir un costume drôle et décalé (angry birds, policier, hamburger...) ou alors "slutty" ce que vous voulez! En gros les américaines profitent d'Halloween pour se lâcher et être plus sexy que jamais (pour ne pas dire trash).
Le truc sympa c'est qu'on a fêté Halloween au bureau. On a organisé un concours de déguisements par groupes de 4 à 8. Chaque groupe devait choisir un thème: les quatre saisons, Nerds, Tim Burton et American Horror Story Freakshow. Truc trop cool, c'est mon groupe qui a gagné :)

Le soir, toute la ville était à Lincoln Mall pour une nuit de débauche! Super costumes, quelques enfants, familles, couples assortis mais surtout des adultes bourrés...c'était marrant, encore une fois on se serait cru dans un parc d'attractions pour adultes. Certains "personnages" se mettaient sur le côté pour que les gens se prennent en photo avec eux. C'est marrant quand même...
J'ai vu une Miami complètement électrique, rien à voir avec le nouvel an ni même le fouth of July. Super premier halloween à Miami :) 

jeudi 30 octobre 2014

What happens in Vegas...

Notre équipe a eu la bonne idée d'organiser l'une des trois conventions commerciales régionales à...Vegas!
Les casinos et les clubs de strip tease n'étant pas trop mon truc, je n'avais pas particulièrement prévu de visiter Sin City. C'était donc une très belle opportunité.

Nous avons donc traversé les Etats-Unis d'Est en Ouest. Quelques minutes après avoir eu un aperçu du Grand Canyon nous avons atteri à Las Vegas. J'ai été surprise de découvrir une énorme banlieue à l'américaine avec les bandes commerciales habituelles le long de l'autoroute. À l'approche de la piste on voit déjà les hôtels et les casinos. Une fois débarqués, impossible de se tromper au vu des machines à sous à disposition dans l'aéroport, tout autour du tapis à bagages. 
Nous rejoignons l'hôtel Aria, immense et moderne. A côté de la réception nous passons dans une zone de jeu en tous genres pour accéder à nos chambres.

Au final nous avons passé deux jours complètement coincés dans la clim' et nous avons quand même pu profiter un peu de la ville. Vegas c'est simple, il y a une rue principale qui permet d'accéder à l'ensemble des clubs, hôtels et casinos. On trouve également des centres commerciaux. Vegas c'est vraiment Disneyland pour les adultes américains. 

J'ai eu la chance de rencontrer des collègues locales qui m'ont un peu parlé de la vraie vie à Vegas. Elles habitent en banlieue, emmènent leurs enfants à l'école et m'ont parlé du centre ville Dowtown Vegas qui était en train de se redynamiser et de devenir un quartier un peu plus jeune, moderne et arty.

Honnêtement, je n'ai pas grand-chose à dire sur Vegas et à la fin du séjour j'étais contente de rentrer à Miami qui ne paraît même plus superficielle!

samedi 13 septembre 2014

Article du Nouvel Obs sur les jeunes français partis à l'étranger

"désormais, 27% des jeunes Français voyaient leur avenir à l’étranger contre 13% en 2012 ;et que, comble du malheur, 28% des jeunes diplômés envisagent une expatriation à vie."Ce qui inquiète les experts ce n'est pas tellement la "fuite des cerveaux" mais leur non-retour. 

"Quand j’étais au Canada, je voyais beaucoup de Français expatriés et ce qui était assez frappant, c’est que tous les gens qui étaient superdiplômés et qui sortaient de grandes écoles françaises n’avaient pas de problèmes à rentrer en France. Un tapis rouge les attendait. Mais ceux qui étaient dans des catégories d’écoles un peu en dessous, où qui étaient passés par la fac, eux savaient qu’ils étaient partis parce qu’on n’avait pas voulu d’eux. Ils avaient tenté leur chance à l’étranger et ils savaient que de toute façon, on ne leur déroulerait pas le tapis rouge pour rentrer." - effectivement je n'ai pas la prétention de penser qu'on m'attend en France, et à l'étranger je me sens différente, je vois plus facilement ma valeur ajoutée, j'ai un profil qui se distingue davantage de celui des locaux...et puis j'ai étudié le commerce international et la GRH internationale donc ma formation me semble particulièrement adaptée à un contexte de travail à l'international...

Personnellement, je ne sais pas si j'ai envie de rentrer en France. Vivre en France me manque, la vie sociale et la vie culturelle me manquent. Par contre la vie en entreprise ne m'a pas particulièrement convenue : la réunionite aigue, la hierarchie parfois sacralisée, les lourdeurs administratives, dans mon cas le droit du travail assez lourd et plein de pièges...le marché de l'emploi pas forcément favorable..on verra ce que l'avenir me réserve :)  

source: http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/12/jeunes-partis-a-letranger-limportant-cest-reveniez-250620

mercredi 27 août 2014

La routine à Miami

Après déjà dix mois à Miami je pense avoir trouvé mon rythme de croisière.
Le matin je me prépare, le seul hic c'est que le chocolat des Special K chocolat est différent. Mais sinon ça va.
Je prends le bus pour aller au boulot. Il y a une appli pour les transports en commun mais elle n'est pas hyper fiable. Parfois il fait hyper chaud et on meurt déjà de chaud en attendant le bus. Dans le bus il n'y a que des retraités, des touristes, des sdf et des travailleurs soit pauvres, soit américains.
Les américains ne prennent pas les bus. Pour eux c'est impensable de ne pas avoir le luxe de la voiture avec la clim'. Les européens nous on s'en fout. Le bus c'est pratique, écolo et pas cher (2.25/trajet). Du coup c'est climatisé (parfois trop) et il y a des places assises la plupart du temps (ça change du RER A!). Je mets 20 à 30mn pour arriver au bureau, le bus passe par un pont qui relie Miami Beach à Miami. La vue est magnifique et je ne m'en lasse toujours pas.

Au bureau à Miami, j'apprends énormément tous les jours. De la complexité du scope qui englobe deux canaux de distribution et qui touche à toute l'amérique, du Canada à l'Argentine en passant par Hawaii. J'apprends également de la diversité des profils qui composent nos équipes. J'ai rencontré des ressortissants du Panama, du Honduras, du Guatemala, beaucoup de Colombiens. On se sent au coeur des enjeux socio-politiques de l'Amérique du Sud et des ses puissances émergentes. On se trouve également face au droit du travail américain qui a une logique tout à fait différente de ce à quoi je suis un peu plus habituée. La logique et les points de vigilance sont différents.

Le midi on n'a pas de cantine, on mange soir dans la petite cuisine du bureau soir dehors, dans un parc ou dans des restaurants. La diversité de Miami se retrouve alors dans l'assiette et j'ai découvert des ceviches, des empanadas et d'autres spécialités locales. Les Français de Miami sont bien entendu trés présents lorsqu'il s'agit de restauration.

Le soir, je rentre tout de suite...ou pas. Je peux faire du sport, des courses au supermarché ou du shopping jusqu'à tard puisque certains magasins ne ferment qu'à 22h en semaine. Je peux aussi aller prendre un verre avec des collègues, les américains boivent plus qu'ils ne mangent! Et il y a pas mal de bars d'hôtel dans le coin. C'est drôle c'est quelque chose que je ne fais jamais à Paris. Je fais aussi du sport en semaine, ici tout le monde travaille son image, c'est impressionnant!

Le week-end on profite de la plage, piscine, beau temps. On peut aussi profiter des différentes ambiances qu proposent les différents quartiers de Miami : hipster arty pour Wynwood, cubain à Little Havana, faire la fête sur Miami Beach, ambiance relax et tropicale à Coconut Grove...