Un an déjà!

Voilà un an que je suis arrivéee à Miami.

Globalement l'expérience est plutôt positive. J'ai découvert un nouveau monde, rencontré plein de nouvelles personnes. À six mois de la fin de mon VIE je me sens toujours seulement de passage, temporairement installée et à vrai dire déjà sur le départ!

Je me suis approprié cette ville au départ étrangère et si étrange. J'y ai des repères, je commence à connaître les bons plans (les mauvais aussi), je croise parfois des gens que je connais alors que j'en connais peu (en même temps on traine tous aux mêmes endroits aux mêmes moments). 

Je me sens temporairement chez moi. Ce qui me manque le plus ce sont mes amis et ma famille. Parfois j'aimerai pouvoir les voir plus facilement. En semaine le décalage horaire ne facilite pas les contacts. Mais quand on veut on peut et j'ai réussi à maintenir certaines relations avec l'appui des réseaux sociaux. Meme si je rencontre des gens sympas ici, le sentiment d'être avec des gens qui nous connaissent depuis toujours est unique et irremplaçable.

On me demande souvent si ma vie me plaît ici. Comment ne pas apprécier le temps?! Décembre arrive à grands pas et il fait encore beau, beaucoup de soleil et des températures entre 15 et 30, pas de 

quoi se plaindre même en étant française! J'apprécie tous les jolis de coucher de soleil au bord de l'eau. Magique. 

J'aime aussi le fait que Miami reste une petite ville par rapport à Paris, Londres ou New York. Il y a moins de monde, moins de traffic, moins de stress et d'agressivité dans l'air.

Ce que j'aime moins...les médias américains...comment supporter leurs pages de pub intempestives et répétitives et comment ne pas devenir parano en les  écoutant. 

J'aime aussi être à ce carrefour culturel et découvrir plein d'anecdotes sur les cultures du continent américain, nord et sud. Surtout la bouffe je dois dire :) disons des anecdotes gustatives. Food is memory. 

Les gens parfois, on dit toujours que les gens à Miami sont superficiels. Malheureusement cela se retrouve dans l'apparence (culte du corps, muscu, régimed abracadabrants, chirurgie esthétique...) mais aussi dans les échanges entre les gens.

Les gens entrent facilement en contzct dans la rue, ne sont pas seulement cordiaux ou polis mais vraiment sympathiques. Et c'est tout. Les gens racontent leur vie sans réllement se livrer. J'ai l'impression que c'est difficile de tisser des liens forts, authentiques et durables ici. D'autant plus quand on est comme moi une étrangère, qui plus est de passage. Certaines personnes sont creuses, ils ne parlent que de banalités, aucun sujet de fond, aucune passion, aucun emportement, toujours ce politiquement correct américain. Enfin.

Dans l'ensemble je suis vraiment contente d'être ici. J'essaie d'apprécier chaque jour car je me rends bien compte qu'il s'agit d'une aventure unique. Et je suis prête pour la suite.

Broadway musicals !

Mon truc préféré aux Etats-Unis, c'est cette culture des comédies musicales. 

Depuis que je suis là j'ai vu Bullets Over Broadway de Woody Allen (génial, drôle et tous les éléments qui rendent Broadway si spécial), Rocky (étonnament passionnant), Evita (catastrophique), Aladdin (top!), et Cinderella (costumes et choré au top). 

J'en ai vu à Broadway à New York mais aussi à Miami où on a la chance d'accueillir les troupes en tournée nationale.

Je trouve ça vraiment exceptionnel, tous ces artistes qui se dépassent pour que l'histoire prenne vie, ces talents, ces rêves de gloire...l'American Dream! 

Au programme des prochains mois : The Book of Mormons en décembre, Beauty & the Beast and janvier et je vais essayer de voir Wicked en Mars. :)

Halloween !

 Mon premier Halloween aux US :)

Le monde anglo-saxon ne rigole pas lorsqu'il s'agit de fêter les morts! Depuis plusieurs semaines les magasins se sont remplis de déguisements et accessoires en tous genres.

Trois options s'offrent à vous: choisir un costume qui fait peur (classique), choisir un costume drôle et décalé (angry birds, policier, hamburger...) ou alors "slutty" ce que vous voulez! En gros les américaines profitent d'Halloween pour se lâcher et être plus sexy que jamais (pour ne pas dire trash).

Le truc sympa c'est qu'on a fêté Halloween au bureau. On a organisé un concours de déguisements par groupes de 4 à 8. Chaque groupe devait choisir un thème: les quatre saisons, Nerds, Tim Burton et American Horror Story Freakshow. Truc trop cool, c'est mon groupe qui a gagné :)

Le soir, toute la ville était à Lincoln Mall pour une nuit de débauche! Super costumes, quelques enfants, familles, couples assortis mais surtout des adultes bourrés...c'était marrant, encore une fois on se serait cru dans un parc d'attractions pour adultes. Certains "personnages" se mettaient sur le côté pour que les gens se prennent en photo avec eux. C'est marrant quand même...

J'ai vu une Miami complètement électrique, rien à voir avec le nouvel an ni même le fouth of July. Super premier halloween à Miami :) 

What happens in Vegas...

Notre équipe a eu la bonne idée d'organiser l'une des trois conventions commerciales régionales à...Vegas!

Les casinos et les clubs de strip tease n'étant pas trop mon truc, je n'avais pas particulièrement prévu de visiter Sin City. C'était donc une très belle opportunité.

Nous avons donc traversé les Etats-Unis d'Est en Ouest. Quelques minutes après avoir eu un aperçu du Grand Canyon nous avons atteri à Las Vegas. J'ai été surprise de découvrir une énorme banlieue à l'américaine avec les bandes commerciales habituelles le long de l'autoroute. À l'approche de la piste on voit déjà les hôtels et les casinos. Une fois débarqués, impossible de se tromper au vu des machines à sous à disposition dans l'aéroport, tout autour du tapis à bagages. 

Nous rejoignons l'hôtel Aria, immense et moderne. A côté de la réception nous passons dans une zone de jeu en tous genres pour accéder à nos chambres.

Au final nous avons passé deux jours complètement coincés dans la clim' et nous avons quand même pu profiter un peu de la ville. Vegas c'est simple, il y a une rue principale qui permet d'accéder à l'ensemble des clubs, hôtels et casinos. On trouve également des centres commerciaux. Vegas c'est vraiment Disneyland pour les adultes américains. 

J'ai eu la chance de rencontrer des collègues locales qui m'ont un peu parlé de la vraie vie à Vegas. Elles habitent en banlieue, emmènent leurs enfants à l'école et m'ont parlé du centre ville Dowtown Vegas qui était en train de se redynamiser et de devenir un quartier un peu plus jeune, moderne et arty.

Honnêtement, je n'ai pas grand-chose à dire sur Vegas et à la fin du séjour j'étais contente de rentrer à Miami qui ne paraît même plus superficielle!

Article du Nouvel Obs sur les jeunes français partis à l'étranger

"désormais, 27% des jeunes Français voyaient leur avenir à l’étranger contre 13% en 2012 ;et que, comble du malheur, 28% des jeunes diplômés envisagent une expatriation à vie."Ce qui inquiète les experts ce n'est pas tellement la "fuite des cerveaux" mais leur non-retour. 

"Quand j’étais au Canada, je voyais beaucoup de Français expatriés et ce qui était assez frappant, c’est que tous les gens qui étaient superdiplômés et qui sortaient de grandes écoles françaises n’avaient pas de problèmes à rentrer en France. Un tapis rouge les attendait. Mais ceux qui étaient dans des catégories d’écoles un peu en dessous, où qui étaient passés par la fac, eux savaient qu’ils étaient partis parce qu’on n’avait pas voulu d’eux. Ils avaient tenté leur chance à l’étranger et ils savaient que de toute façon, on ne leur déroulerait pas le tapis rouge pour rentrer." - effectivement je n'ai pas la prétention de penser qu'on m'attend en France, et à l'étranger je me sens différente, je vois plus facilement ma valeur ajoutée, j'ai un profil qui se distingue davantage de celui des locaux...et puis j'ai étudié le commerce international et la GRH internationale donc ma formation me semble particulièrement adaptée à un contexte de travail à l'international...

Personnellement, je ne sais pas si j'ai envie de rentrer en France. Vivre en France me manque, la vie sociale et la vie culturelle me manquent. Par contre la vie en entreprise ne m'a pas particulièrement convenue : la réunionite aigue, la hierarchie parfois sacralisée, les lourdeurs administratives, dans mon cas le droit du travail assez lourd et plein de pièges...le marché de l'emploi pas forcément favorable..on verra ce que l'avenir me réserve :)  

source: http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/12/jeunes-partis-a-letranger-limportant-cest-reveniez-250620

La routine à Miami

Après déjà dix mois à Miami je pense avoir trouvé mon rythme de croisière.

Le matin je me prépare, le seul hic c'est que le chocolat des Special K chocolat est différent. Mais sinon ça va.

Je prends le bus pour aller au boulot. Il y a une appli pour les transports en commun mais elle n'est pas hyper fiable. Parfois il fait hyper chaud et on meurt déjà de chaud en attendant le bus. Dans le bus il n'y a que des retraités, des touristes, des sdf et des travailleurs soit pauvres, soit américains.

Les américains ne prennent pas les bus. Pour eux c'est impensable de ne pas avoir le luxe de la voiture avec la clim'. Les européens nous on s'en fout. Le bus c'est pratique, écolo et pas cher (2.25/trajet). Du coup c'est climatisé (parfois trop) et il y a des places assises la plupart du temps (ça change du RER A!). Je mets 20 à 30mn pour arriver au bureau, le bus passe par un pont qui relie Miami Beach à Miami. La vue est magnifique et je ne m'en lasse toujours pas.

Au bureau à Miami, j'apprends énormément tous les jours. De la complexité du scope qui englobe deux canaux de distribution et qui touche à toute l'amérique, du Canada à l'Argentine en passant par Hawaii. J'apprends également de la diversité des profils qui composent nos équipes. J'ai rencontré des ressortissants du Panama, du Honduras, du Guatemala, beaucoup de Colombiens. On se sent au coeur des enjeux socio-politiques de l'Amérique du Sud et des ses puissances émergentes. On se trouve également face au droit du travail américain qui a une logique tout à fait différente de ce à quoi je suis un peu plus habituée. La logique et les points de vigilance sont différents.

Le midi on n'a pas de cantine, on mange soir dans la petite cuisine du bureau soir dehors, dans un parc ou dans des restaurants. La diversité de Miami se retrouve alors dans l'assiette et j'ai découvert des ceviches, des empanadas et d'autres spécialités locales. Les Français de Miami sont bien entendu trés présents lorsqu'il s'agit de restauration.

Le soir, je rentre tout de suite...ou pas. Je peux faire du sport, des courses au supermarché ou du shopping jusqu'à tard puisque certains magasins ne ferment qu'à 22h en semaine. Je peux aussi aller prendre un verre avec des collègues, les américains boivent plus qu'ils ne mangent! Et il y a pas mal de bars d'hôtel dans le coin. C'est drôle c'est quelque chose que je ne fais jamais à Paris. Je fais aussi du sport en semaine, ici tout le monde travaille son image, c'est impressionnant!

Le week-end on profite de la plage, piscine, beau temps. On peut aussi profiter des différentes ambiances qu proposent les différents quartiers de Miami : hipster arty pour Wynwood, cubain à Little Havana, faire la fête sur Miami Beach, ambiance relax et tropicale à Coconut Grove...

New York

Premier déplacement professionnel : visite des bureaux, rencontre de l'équipe RH et réunions dans les bureaux de 5th avenue.

En arrivant à New York on apprécie la diversité des interlocuteurs et le choix qui s'offre à nous en termes de restaurants, cafés et autres activités.

Après un week-end chargé en visite des différents quartiers et banlieue de la mégalopôle, nous avons découvert la culture de travail de New York. Nous nous attendions à une ambiance de compétition car les places sont chères à NY mais finalement tous nos interlocuteurs étaient très sympas. 

Les étages sont petits et ne peuvent accueillir qu'une dizaine de personnes. Les chefs ont des bureaux et les autres un coin de table en openspace comme dans tant d'autres bureaux. 

La vie de bureau semble stressante, entre les transports, le traffic et les pauses déj quasi inexistantes.

Je me dis qu'on n'est pas si mal lotis à Miami mais que New York est vraiment une ville stimulante et toujours en effervescence.

Premier retour en France

Dès la salle d'embarquement à MIA je retrouve ces visages fermés et pressés. Je m'éloigne pour avoir encore un peu pour apprécier le coucher de soleil et garder ma paix intérieure (malgré l'absence cruelle de solutions de dîner satisfaisante!).

Arrivée à Paris sous la pluie, l'avion est en retard, mon tel ne marche pas, les gens ralent - Pas que les francais meme les latinos de miami. Les francais eux ont l'avantage de pouvoir appeller leur famille pour raler. 

Les gens me doublent en marchant vers le tapis a bagages...a quoi bon...

Les visages des locaux se diversifient. Paris nous en fait voir de toutes les couleurs et c'est pour le mieux. Les hipsters bobo retrouvent leur habitat naturel. Les employés de l'aéroport râlent aussi entre eux...en fait les français râlent out loud et c'est ce qui met une sale ambiance. Les passagers grillent les files d'attente...normal! Un abruti me grille et me roule dessus avec sa valise sans s'excuser. Bienvenue!!

Tout le monde a des valises grises et noires, il pleut...tout est gris mais je retrouve vite ma famille! I'm home and it is priceless!

Passer le permis - suite et fin

Une fois le code en trois parties obtenu on m'a donné pour $50 un permis de conduire accompagnée (avec tout conducteur de plus de 21 ans et entre 6am et 10pm).

Le jour du code j'avais pris la carte d'un moniteur latino. Je l'ai appellé mais il n'a jamais répondu. Il n'était pas très cher ($35/h) mais en même temps s'il ne répond pas.

Du coup j'ai contacté Chris Pearson, un américain qui avait déjà formé une amie ( http://www.drivingcoachchris.com/about-coach-chris).

J'ai pris 1h de conduite ($70) et il m'a emmenée sur un parking où il m'a expliqué les cinq épreuves du test de conduite (parking en bataille, arrêt d'urgence, marche arrière, Demi-tour en trois points...).

Il était rassurant, encourageant et m'a invité à prendre rendez-vous au DMV de Coral Reef pour l'examen.

Le jour de l'examen il est venu me chercher chez moi et m'a prêté sa voiture et son certificat d'assurance pour pouvoir passer le permis.

Le DMV de Coral Reef est tout petit comparé à celui de Mall of Americas. Il y a beaucoup moins de monde et le personnel est hyper sympa. Ça aide à se mettre en confiance.

On part avec un moniteur sur un genre de mini-circuit automobile où deux personnes peuvent passer le permis en même temps. L'inspecteur contrôle les papiers du véhicule puis les feux, les clignotants et le klaxon. En s'installant dans la voiture il récite un speech dans lequel il dit qu'il fait le serment de ne pas biaiser l'examen, de ne pas poser de questions piège, qu'il n'y a pas de quotas et qu'il n'a aucun intérêt à ce qu'on rate le permis. Sympa!!! Ca change des inspecteurs français!

J'ai donc réussi l'examen. J'ai eu mon permis définitif sur place (avec ma photo et tout) et je n'ai rien eu à repayer. Ça fait rêver.

A noter pour les visas J-1 et tout autre visa non-immigrant que les permis portent une inscription temporaire, la durée de validité du permis étant liée à celle du visa.

6 mois déja

Voilà déjà six mois que je suis à Miami.

Je m'y sens bien même si je sens bien que je ne suis que de passage.

Quand je rencontre des nouvelles personnes on me demande toujours 1)tu es là depuis combien de temps 2)tu repars dans combien de temps...3)est-ce que tu veux rester à la fin?

La France ne me manque pas. Seulement ma famille et mes amis. L'expatriation est un choix, on choisit d'être loin, de rater les fêtes de famille, les mariages d'amis...

Miami est une bulle. On dirait que tout le monde est en vacances et le week-end on se croit en vacances. Certains endroits sont vraiment paradisiaques, on est tout le temps proche de l'eau et on vit au rythme du soleil.

C'est une ville où je me sens libre et en sécurité. On peut s'habiller comme on veut et faire ce qu'on veut à l'heure qu'on veut (bon on travaille comme tout le monde un bon 40h/semaine 5j/7). Il y a pas mal de choses à faire, j'apprécie les spectacles qui viennent de Broadway et j'ai hâte de visiter le Bass et le Perez museums.

C'est aussi un piège. On n'est pas informés de ce qu'il se passe dans le monde, c'est une bulle un peu déconnectée du reste du monde. Il n'y a pas de saison, on ne voit pas le temps passer.

Pour répondre aux questions, je suis là depuis six mois et pour encore un an. A la fin je ne sais pas ce que je ferai mais je sais qu'il existe trop d'endroits incroyables au monde pour rester trop longtemps dans cette bulle agréable.

Water Taxi!

Ce week-end c'est l'Ultra Music Festival : plein de DJs se produisent devant plusieurs centaines de milliers d'ados et ados attardés, saouls ou drogués. On en a croisé quelques-uns en sortant du bureau, voilâ ce que ça donne:

Du coup certaines routes sont fermées pendant trois jours. Très pratique! Pour trouver le bus ça aurait été la galère du coup on a pris le water taxi. On l'a pris à Bayside Marketplace pour $10 le trajet. On a mis 30minutes à arriver sur Miami Beach Marina et c'était super joli!

Passer Le code part 2

Si vous avez un permis français vous devez vous render au DMV, passer un rapide test de vision et récupérer un permis floridien. La Floride ne reconnaît pas le permis international.


Si vous n'avez pas de permis, vous devez forcément le passer !


Pour passer le permis aux US il faut déjà passer un code en trois parties : drug and alcohol, road rules, road signs.

1. Traffic Law and Substance Abuse Education (TLSAE) and the 4-Hour Drug & Alcohol (DATA) Course.


Il existe plusieurs sites où l'on peut passer ce test en ligne : http://www.123driving.com/, LowestPriceTrafficSchool ou encore HighSchoolDriver. Il existe beaucoup d'organismes, il faut juste bien s'assurer que l'organisme soit bien enregistré auprès du DMV.

2.Le code de la route et les panneaux:

On peut télécharger le livre de code gratuitement sur le site du DMV (l'organisme officiel qui s'occupe de tout concernant les permis de conduire) : cliquez ici pour télécharger le 2014 Florida Driver's Handbook

Les principales difficultés sont de comprendre le vocabulaire technique (aller sur wordreference.com pour traduire), les unités de mesure qui sont différentes et enfin la logique américaine qui est quand même particulière.

Quelques morceaux choisis du Code: 

Première page : driving is a priviledge not a right. Ensuite on a un topo sur la conduite des voitures de golf et sur les demandes de permis par les vétérans (militaires qui ne sont plus en service). Bien évidemment il faut tout traduire : les mph (miles per hour) vs les km/h (1.6 miles = A verifier)

Section 1 : contact information

On a les coordonnées utiles mais également un topo sur le don d'organes et le 511 qui est le numéro à appeler pour avoir les informations traffic officielles. Ils ont même une app iPhone et un compte twitter. La classe !
Le tout en anglais et en espagnol bien sûr.. Le 511 propose également des alertes personnalisées et le service vous appelle si votre trajet connaît des perturbations.

Le LEO - Law Enforcement Officer - vous prévient également si la police recherche des fous ou des serial killers lachés dans la nature...ambiance.

On peut aussi acheter des crash records (rapports d'accidents) en ligne sur buycrash.com et acheter des photos d'homicides pour $1...cela me laisse perplexe!

Jour J:

En plus de lire le code on peut s'entraîner à passer le test (testandanswers.com $19 valable un mois). Ça aide vraiment!

Il faut prendre rdv au DMV en ligne ou par téléphone et en tant que J-1 visa holder, se munir de différents documents le jour du RDV: 

Passport + DS 2019

Justificatif de domicile (facture, document du bail, lettre de la sécu, de la banque...)

Carte de sécurité sociale

I-94 : il s'agit d'un formulaire qu'on complète une fois entré aux US. On ne peut l'imprimer qu'une seule fois. Heureusement je l'avais dans mes mails envoyés à la FACC quelques semaines après mon arrivée.

On entre, on donne tous ses docs, on passe un "test de vision" comme chez l'ophtalmo et on va ensuite se mettre à un poste "test station" pour passer les deux séries de 20 questions correspondantes au road rules et road signs tests. On peut faire 5 fautes par série et on peut repasser le code le jour-même si on le rate.
Le logiciel sur lequel on passe l'examen donne les réponses en temps reel et nous signale nos erreurs. On sait tout de suite si on a réussi l'examen ou pas.
On doit ensuite s'inscrire et attendre de recevoir officiellement les résultats, puis faire la queue pour payer.
J'ai payé $49 pour avoir une Learner's Driving Permit qui me permet de conduire à côté de quelqu'un qui a 21 ans et qui peut m'apprendre à conduire.


Prochaine étape : m'entraîner à conduire une voiture à boite automatique, me preparer pour l'examen et prendre rdv pour l'épreuve fatidique!

Happy Woman's Day!

Lebron james

Le 3 mars je suis retournée voir un match des Miami Heats vs les Charlotte Bobcats. Lebron James était on fire et a battu le record du nombre de points marqué par un joueur : 61points en un match. En gros dès que le mec touche le ballon il marque ! Et plein de 3 points.

Et pourtant il s'est blessé récemment et jouait avec un masque sur le nez.

Trop la classe :)

Bons plans glaces et desserts à Miami

Clevelander sur Ocean Drive :

Si on vous traîne là-bas (contre votre gré sans doute) rabattez-vous sur le gâteau au chocolat! Trop bon.

Ladurée:

Mars 2014: après de nombreux mois de retard, Ladurée a enfin ouvert sur Lincoln mall. Du soleil et des macarons : what else?

Glaces:

Comme concurrent local d'Haagen Dasz on retrouve 4D (cuatro D pour les connaisseurs). Je recommande coco avec des copeaux, nutella et les sorbets avec de petits morceaux de fruits...

Si vous préférez de l'artisanal, rendez-vous sur Michigan, entre la 16ème et Lincoln Mall pour déguster les sorbets et crèmes glacées de Frieze Cream Factory.

Enfin pour moi le meilleur frozen yogurt est l'original tart de Pinkberry. Fruits frais et toppings à volonté pour un prix fixe (contrairement aux nombreuses arnaques où il faut payer au poids). Le greek yogurt est également délicieux.

Miami International Film Festival

Qui a dit qu'il n'y avait pas d'activités culturelles à Miami?

La ville propose pendant deux semaines un festival international de cinéma. On y a vu un super film brésilien, en présence du réalisateur et de l'acteur principal. 

Il y avait des films de tous les pays à l'affiche, l'occasion de partager nos connaissances, de confronter les cultures et d'échanger les points de vue.

Justin Timberlake's 20/20 experience!

Je vois les affiches du concert depuis que je suis à Miami, sur l'énorme American Airlines Arena...J'avais trop hâte :) et le jour est enfin arrivé.

Le concert était super - du grand show à l'américaine - il nous a tout fait : lumières, paillettes, lasers dans les yeux...danse hip-hop et boys band pour nous rapeller le temps de son groupe N'sync. On passe de la pop Cry Me A River à l'air latino de Señorita en passant par sa nouvelle chanson de lover Not A Bad Thing. Justin se prend une pause un peu plus funkie sur des chansons de son dernier double album. On sent qu'il a ça dans la peau! Un clin d'oeil à Elvis Presley - qui vient de la même ville que Justin - et une reprise de Human Nature de Mickael Jackson qui nous rapelle combien le roi de la pop a inspiré toute sa musique. 

Justin fait du piano, Justin danse, Justin chante à la guitare, avec ou sans artifices...le public chante chacune des 31 chansons qu'il interprète. C'est beau de se dire que ses chansons ont touché autant de personnes qui sont aujourd'hui réunies pour être émues ensemble.

Justin nous fait même le coup de la scène qui bouge et qui traverse toute la salle pour aller au plus près du public :) les filles hurlent de tous les côtés, je fais ma groupie et j'hurle avec elle, il faut bien avouer que Justin est à tomber! Les saxophonistes, les choristes et les danseurs ont l'air de bien s'éclater à ses côtés, on sent qu'il veut nous faire passer un bon moment. Tout le monde est debout et personne ne peut s'arrêter de danser.

Après 2h30 de concert et un entracte de 10mn, Justin dit au revoir au public de Miami sur son incontournable Mirrors...c'était trop bien ! À quand le prochain concert?

ps: ce matin à la radio j'ai appris que Justin avait célébré les 32 ans de sa femme Jessica Biel à Miami Beach! Trop jalouse!

Un dimanche à Miami

Un ami m'a demandé ce qu'on faisait à Miami le 1er dimanche du mois de mars. Voilà ce que je lui ai répondu:

"On est reveillé par le soleil et surtout par l'alarme qu'on a oublié d'enlever. On fait un peu de sport parce qu'entre la plage et la piscine on sait que les efforts valent le coup. On prend son petit déj sur son balcon au soleil et on se dit que c'est vraiment un luxe. On fait le ménage et on râle pas parce qu'on sait que la piscine n'est pas loin. On trouve un nouveau coloc sur le pas de sa porte, on se dit qu'il a l'air cool et on l'emmène visiter les deux piscines pour l'aider à réaliser que oui il est bien à miami. On le laisse partir et on va se jeter dans l'eau fraîche et nager un peu, on se dit qu'on joint l'utile à l'agréable puisqu'on bronze mieux dans l'eau et que là on fait du sport! On se repose sur un transat à l'ombre d'un cocotier et on observe un petit lézard bizarre dont la gorge orange se gonfle quand il respire. On va déjeuner sous pretexte que quelques nuages arrivent. On mange face à la baie et on regarde un père et un fils jouer au basket, les bâteaux, les jet skis et les paddleboard.

On rejoint des amies pour profiter de la récente ouverture de Ladurée sur Lincoln Mall et on apprécie chacun des macarons ($2.80). On apprécie aussi le sourire des vendeuses françaises qui ont l'air contentes d'être à Miami, un sourire qui est rare chez Ladurée à Paris...on se perd dans mes étales du Green Market qui regorge de produits locaux. On repart faire le reste des courses dans un supermarché et on est prêts à attaquer une nouvelle semaine à Miami...

Ladurée @ Miami : a dream coming true

Ladurée a enfin ouvert sur Lincoln Road avec de nombreux mois de retard mais ça se passe comme ça à Miami. Pour ceux (et surtout celles) qui chercheraient, c'est juste entre le cinéma et la future boutique Zadig et Voltaire.

Trop hâte d'y aller.

RHAW

La semaine d'avant j'avais vu le magnifique ballet d'Alvin Ailey (que seuls mes collègues gays connaissent apparement). Au spectacle j'avais lu le descriptif d'un prochain spectacle qui avait l'air sympa - RHAW.

Rendez-vous au Adrienne Arsht Center et plus précisément au Carnival Studio Theatre. La clim' est également au rendez-vous mais j'ai embarqué un pull et une veste en cuir...

Le spectacle avait lieu au Carnival Studio Theatre, une salle de 400 places environ où tous les spectateurs sont vraiment proches des artistes sir scène. Le spectacle a commencé dans la salle avec un skech pour sensibiliser le public à la gêne occasionnée par les sonneries de téléphone intempestives. Le spectacle commence et on découvre de jeunes (et deux moins jeunes) talents, danseurs hip-hop et comédiens. Humour, émotion, réflexion, énergie, pur talent : tout était parfait. 

La troupe essaie de passer différents message sur la situation de la jeunesse américaine entre échecs scolaires, passages en prison, relations amoureuses et amicales, réseaux sociaux, sentiment d'appartenance à un clan, racisme et jeunisme.. 

Le hip-hop s'exprime sur les musiques de Queen et Bon Jovi entre autres. Chaque tableau raconte une histoire, un fait, un sentiment.

University of Miami

Un de mes collègues américains est marrant car au lycée il fait partie de la chorale - chorale version Glee pas version Les Choristes - et en dehors de son boulot très sérieux il est instructeur de salsa (prof). 

Avec un collègue brésilien nous nous sommes donc rendus à University of miami pour prendre le cours. A 20mn en voiture du centre ville nous nous garons sur le parking du campus et marchons vers le bâtiment principal.

Bozarrement ce n'est pas comme dans les films et les séries avec les casiers etc. C'est une mini-ville avec des services bancaires, pressing...nous allons acheter un snack à la superette.

Nous allons ensuite au cours. Le premier cours est gratuit, ensuite le semestre coûte $25 (autrement dit quedalle!). Il y a pas mal de monde, hommes femmes, jeunes et moins jeunes. La salle est séparée en 4 niveaux. Pour changer de groupe il faut passer un test avec un instructeur et maîtriser une liste de mouvements.

Je me greffe au groupe basic2 parce que bon j'ai déjà fait pas mal d'années de danse dans ma vie et puis j'aime pas trop aller dans le groupe des nuls! On apprend donc le bas de base, en couple, puis le "Da me" (le mec laisse sa partenaire) le "Dile que no" (la fille se fait embarquer par un autre partenaire) et le "Da me otra " (le mec change de partenaire autant de fois qu'il veut)! C'est clairement une danse un peu macho, le mec doit me er. Mon collègue brésilien me fait remarquer que je suis trop française et que je ne me laisse pas mener! (Manquerait plus que ça). Au final on a bien rigolé mais la salsa c'est clairement pas ma danse préférée. Le groupe est sympa, aprés le cours ils improvisent une petite session danse et ils annoncent les prochains évènements/sorties avec le groupe.

Nous allons dîner dans l'un des nombreux restaurants étudiants. On ne parle pas du CROUS français on parle bien de restaurants dans l'université (Lime, Starbucks, des petites sandwicheries). On passe par une grande salle super bien aménagée pour les étudiants, une grande cour, une piscine vraiment faite pour les compétitions sportives... C'est vraiment génial, j'aurais adoré étudier là (sauf pour les frais de scolarité qui sont complètement indécents). Je me vois bien dans les petites cabines d'extérieur avec mes amies à discuter des heures et des heures...

Nous mangeons dans un énoooorme café. Le staff est étudiant, plutôt sympa. Il y a peu d'étudiants ce soir-là. Des écrans diffusent des matchs de foot et de basketball (c'est l'équipe de l'université qui joue, ils ont un super niveau). Il y a un choix incroyable de sodas, sauces etc. Il y a même du pop corn gratuit! Il y a des uniformes de cheerleaders accrochés au mur...j'ai vraiment adoré. J'espère y retourner bientôt.

Trop romantique :)